Chocolat et chirurgie bariatrique : ce qu’il faut savoir à l’approche de Pâques

À l’approche de Pâques, la tentation des œufs en chocolat se fait plus forte. C’est aussi l’occasion de rappeler les précautions alimentaires essentielles pour les personnes concernées par une chirurgie de l’obésité. Andrée, notre diététicienne spécialisée en parcours bariatrique, partage ses recommandations concernant le chocolat, souvent apprécié mais pas toujours anodin.

Une addiction sous-estimée

Le chocolat, notamment sous sa forme sucrée, peut générer une réelle dépendance. En effet, il active les circuits de la récompense dans le cerveau, ce qui peut entraîner une consommation excessive et compulsive. Comme le souligne Andrée : « Le chocolat peut être une véritable addiction. Il ne faut pas minimiser ses effets. »

Une tolérance zéro avant l’opération

Dans le cadre d’un parcours préopératoire en chirurgie bariatrique, la consommation de chocolat est strictement déconseillée. L’objectif est de réduire les apports en sucre afin de limiter les risques opératoires et d’adopter dès cette phase de nouvelles habitudes alimentaires durables. « Avant l’intervention, c’est tolérance zéro », insiste Andrée. « C’est un vrai challenge, mais c’est essentiel pour la réussite du parcours. »

Après la chirurgie : modération et choix de qualité

Une fois la chirurgie réalisée, il est possible, dans certains cas, de réintroduire ponctuellement le chocolat dans l’alimentation. Cependant, cette réintroduction doit se faire avec parcimonie et discernement. Andrée précise : « Si vraiment vous ne pouvez pas vous en passer, un petit carré de chocolat noir, de bonne qualité, peut être toléré de temps en temps, mais surtout pas quotidiennement. »

Le point sur les différents types de chocolat

Tous les chocolats ne se valent pas sur le plan nutritionnel. Le chocolat au lait contient une quantité importante de sucre, et le chocolat blanc, quant à lui, ne contient pas de pâte de cacao : il s’agit essentiellement d’un mélange de sucre et de matières grasses. Comme le rappelle Andrée : « Le chocolat au lait est bourré de sucre, et le chocolat blanc, ce n’est même plus du chocolat, c’est juste du sucre. »